En ce début de deuxième semaine du mois d'Aout 2016, le "Bossa Years Quartet" nous proposait trois soirées dédiées à la Bossa Nova, un style de musique immortalisé par la sortie en 1962 de l'album "Jazz Samba" avec Stan Getz au saxophone et Charlie Byrd à la guitare, accompagnés de Joao Gilberto, Astrud Gilberto, Luiz Bonfa ou Carlos Jobim.
Un album pur produit de son époque s'expliquant par le fait qu'à l'aube des années 50 et en pleine guerre froide, l'Amérique blanche se retranche frileusement derrière le double rempart des valeurs nationales et de l'essor économique, elle veut rompre avec l'isolationnisme prudent qui a souvent caractérisé sa politique et des milliers de dollars sont dépensés pour le soutien militaire à l'étranger et l'aide aux pays en difficulté financière.
C'est la rançon à payer pour conforter la supériorité d'un pays qui continue d'alimenter son propre mythe, celui de l'abondance, des progrès technologiques, du bien-être et du libéralisme ( dans le sens liberté de la personne et non capitalisme débridé selon l'acception qu'une certaine gauche a fait prendre à ce terme depuis un certain
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